Au coin du feu....

 

Il est 21h, il m’a guidée jusque chez lui. Il habite une grande maison, perdue au milieu des champs. Jamais je n’aurai songé trouver âme qui vive par ici.

La bâtisse est belle. Genre petit corps de ferme. Il fait nuit et je n’en distingue pas tous les détails. Le phare au-dessus de la porte d’entrée m’aveugle quand je me gare devant les escaliers.

Il est sur le perron, son portable à la main.

 

Voilà quelques jours qu’on échange des sms. Depuis qu’on a fixé la date, depuis qu’on a eu envie de se revoir.

 

Il m’invite à entrer. Je le taquine : heureusement, je n’ai pas fait une heure de route pour rester en haut des marches ! Il fait chaud. Je comprends mieux pourquoi le short et le t-shirt qu’il porte. Le tout est rouge. Et l’ensemble paraîtrait même… sexy.  Je suis comme il me l’a demandé. Je porte une jupe courte, des bas noirs, je ne porte pas de culotte… un gilet noir pour le haut. Une écharpe légère. Elle nous a fait fantasmer cette écharpe noire. Toute la semaine !

 

On passe par la cuisine, je lui donne la bouteille que j’ai apportée. Comme elle est toujours fraîche, il sort 2 flûtes.  Direction le salon. Une belle cheminée où de grandes bûches crépitent… Je suis en admiration devant le mobilier de la pièce. Un magnifique canapé baroque rouge. En tissu velours et bois sculpté. Une merveille. Deux fauteuils complètent le canapé… La banquette nous accueille. On boit nos flûtes en bavardant… Il pose une main sur ma cuisse et me demande si j’ai bien fait ce qu’il avait suggéré, c'est-à-dire ne rien porter à part mes bas. Je lui souris en écartant les cuisses. Il glisse sa main entre mes jambes, et le voilà qui me caresse déjà. Qui glisse ses doigts entre mes lèvres de fille, promène un doigt à l’entrée de mon vagin qu’il trouve inondé de désir, il titille le bouton magique… Il enlève sa main, trempe son doigt dans les bulles de la flûte et le suce…  Voilà un geste sex et très excitant !

 

Il se lève en me disant que nous n’allons pas passer la soirée dans le canapé. Il disparait 30 secondes, revient en éteignant la lumière et balance un matelas par-terre, juste devant la cheminée, un sac s’écrase également sur la pierre du sol. Il vient m’enlever la coupe des mains, la pose sur la table, vient m’embrasser. Sa main passe délicatement derrière ma nuque et me voilà à devoir suivre ses mouvements. Sa main me guide, il se baisse sur le matelas et me voilà allongée à côté de lui… Un long baiser, mes mains passent dans ses cheveux. Ils sont longs et en bataille... j’adore ! Il me retire l’écharpe que j’ai autour du cou, il tire dessus et la fait glisser dans ma nuque tout doucement… et l’abandonne sur le matelas. Il ouvre un bouton de mon gilet, puis deux… puis trois… jusqu’au dernier.  Je le retire. Sa bouche est toujours sur la mienne. Douce et sensuelle. Sa langue glisse sur ma joue, arrive à mon oreille, il joue de ses dents sur le lobe, la lèche et j’en ai la chair de poule, mes bras se hérissent de ravissement. Et la cheminée brûle plus fort. Et il fait chaud. Et les flammes nous éclairent davantage. Et sa langue va descendre dans mon cou, et se faire pressente à la naissance de mes seins. Il va les caresser de sa bouche au travers de la dentelle. D’une main il va dégager le premier et prendre le téton avec ses lèvres. Ses dents l’étirent, sa langue joue sur le téton prisonnier. La douleur est délice. Je gémis sous le supplice qu’il m’afflige… J’ai la chatte en feu… Il me tourmente la poitrine. Sort le deuxième sein de sa cachette et lui fait subir la même peine…  La douleur est lancinante, exquise et troublante. Je crie et je gémis,  je me soulève pour suivre sa bouche lorsqu’elle tire mon sein vers le haut… Il commence à vraiment à me faire mal. Je vais détourner son attention, lui faire oublier mes seins quelques minutes… je me relève un peu, lui retire son t-shirt, son short… pour partir à la conquête d’un sexe fier, qui coule déjà des prémices du plaisir qui l’attend. Et ma langue va se poser délicatement et ma bouche va l’entourer pour le faire aller le plus loin possible dans ma gorge. Ma langue va tourner autour de son gland. Une fois. Mais pas deux. Il va se retirer dans un grondement. Je suis surprise de lui avait fait mal. Je ne comprends pas. Lui demande ce qui ne va pas. Il me répond que tout va bien… Ben alors ! Pourquoi ce brusque recul ??...  Il n’ose pas me le dire, mais si je continue, il va jouir. Disons « si je commence » ! Flatteur, mais Ô combien décevant ! Le voilà qui me prive de ce que je préfère quand je fais l’amour avec un homme… Il va être à son tour de jouer une diversion ! Il va se relever brusquement, me mettre sur le dos et se planter au-dessus de moi. M’embrasser, sa langue va ensuite courir entre mes seins, le long de mon ventre… il va attraper  son sac et me demande avec quoi j’ai envie qu’il s’amuse. Au pif ! Soyons fous ! Qu’il en prenne un au hasard ! Il va sortir un gode, à la lueur de la cheminée, il m’apparaît doré. Lisse. Il va le poser doucement sur mon ventre, me caresser la peau avec, il va le faire descendre jusqu’à mes cuisses, il m’écarte les jambes et continue de me caresser avec l’engin. Il est froid. Et il va, d’un mouvement assez vif, me l’enfoncer entre les cuisses. Il force, ne relâche pas l’élan, je suis trempée et il va lui faire faire des allers et retours plutôt rapides. Il va poser sa langue et jouer avec en même temps… Et soudain, je me crispe assez brusquement. Juste au moment où il enclenche les vibrations ! Sa langue plus les vibrations et les pénétrations, je suis... vite emportée ! Et je sens couler entre mes jambes la liqueur de mon plaisir. C’est tellement rare et inattendu que sentir ce jus ruisseler entre mes jambes  m’arrête net dans la montée de ma jouissance. Je suis en train de lui tuer son matelas. Il l’a remarqué et me répond qu’il s’en fout. Et sa langue se fait encore plus curieuse, encore plus pressante, elle reprend son activité avec encore plus d’ardeur à la tâche. Et je sens mon bas ventre se contracter, et des spasmes vont m’envahir et me faire crier de plaisir. Crier. C’est le mot juste.

 

Je reprends mon souffle. Il me demande de me retourner, alors je me mets sur le ventre. Je l’entends qui déballe un préservatif, alors je remonte mes cuisses, et lui offre mes fesses, à quatre pattes sur le matelas. Il va me prendre sans aucune difficulté tellement je suis encore trempée...

 

Mais comme pour la fellation, le plaisir va être de courte durée …. A mon grand désespoir, les choses vont trop vite. Je pense que j’aurai pu compter les coups de rein sur les doigts de la main…  Décidément ce soir, il ne retiendra rien… Et on va ensuite rester allongés, aux faibles lueurs du peu de flammes qu’il reste dans la cheminée. Il est déçu. Moi aussi, mais je ne lui dis rien. Peut-être qu’il le sent quand même, je ne sais pas. Et on va se mettre à papoter… interminablement. Je comprends bien qu’il ne tentera plus rien. L’heure avance tard dans la nuit. Je vais me rhabiller, tranquillement, et reprendre ma route… doucement.