Retrouvailles, un dimanche...

 

Rencontré il y a longtemps... plusieurs mois. Et puis plus de nouvelles... Quand c'est comme ça, je n'insiste jamais. Je n'envoie même pas un texto, j'attends que ces messieurs se manifestent... En ruminant, certes, mais j'attends.

Et puis samedi matin, un texto s'affiche. "Jean-Pierre". J'ai faillit ne pas l'ouvrir, l'effacer aussi sec. Mais la curiosité féminine étant plus forte que n'importe quoi d'autre, les 3 secondes d'hésitation ont vite été balayées par une pression sur "ouvrir".

Il s'excuse d'avoir perdu mon numéro au moment où son portable, hs, lui a été remplacé par un nouveau. Et qu'il avait constaté que, oh horreur, le répertoire n'était pas sur la carte sim, mais dans le téléphone. Et samedi matin, du tri, dans ses papiers. Et dans la pile, un post-it perdu sur une facture. ... Avec mon numéro.

Avant de le traiter de con, je lui laisse le bénéfice du doute. On échange un peu. Je dois bien avouer que les deux rencontres passées m'ont laissées de bons souvenirs.

A sa question "es-tu toujours facilement libre ?" et à "que fais-tu demain après-midi ?" J'ai répondu "oui" et "rien"....

Rendez-vous à 16h. Près de chez lui. Mais pas chez lui.
Il se souvient que j'avais dit être joueuse, mais qu'il n'avait malheureusement pas eu le temps de vraiment s'en rendre compte.

Je prends la route. Je l'appelle quand j'arrive. Je gare ma voiture et il vient me récupérer. Des retrouvailles un peu "hot", je constate que sa fougue n'a pas beaucoup changée. Sans trop savoir pourquoi, il me demande si j'ai un tempérament plutôt dominateur ou si au contraire, je suis plus soumise. J'ai envie de lui dire que sa question est idiote. Mais je réponds, sans broncher. Soumise.

Il m'annonce que je suis en retard, et que pour la peine, il va me punir et qu'il va s'amuser un peu. Nous allons donc ne pas aller chez lui. Sa maison est un pavillon de lotissement, il fait beau, tout le quartier est dehors. A s'affairer dans les jardins ou à traîner sur les terrasses... On va donc aller à l'appartement de sa maman, qui se prête bien plus au jeu qu'il vient d'imaginer.

Je suis en mini jupe noire et moulante, un haut noir très décolleté. Totalement nue en dessous, comme il me l'avait demandé 2 heures auparavant.

On est dans sa voiture, feu rouge. Il vérifie si je l'ai bien écouté pour mes sous-vêtements interdits et je vois son regard qui s'illumine. Mais je ne comprendrais que plus tard pourquoi ses yeux foncés brillent autant soudainement.

On arrive au bas de l'immeuble. On prend la cage d'escalier. 1 étage. 2 étages. bientôt le 3ème étage. Il s'arrête. Et me dit :
-Enlève ta jupe.
-Non.
Il hausse le ton,
-Pas si joueuse que ça, finalement. S'il te plait, Marie, enlève ta jupe !

Je m'exécute.... très gênée. Il la jette sur son épaule. Je trouve que la scène prête à sourire. Et je tire sur mon haut qui ne me cache pas les fesses plus que ça.
Je ronchonne. On entend le monde des appartements à chaque pallier. L'immeuble est loin d'être vide. Je me dépêche de monter les marches derrière lui. Je le pousse, car là où il s'est arrêté j'ai l'impression qu'on pourrait voir mes fesses nues par les judas.

4 étages.

Il s'arrête à nouveau. Me demande de lui donner mon sac. Je le lui donne, il le met sur son épaule, là où se trouve déjà la jupe.
Il me dit "au fait, la jupe, je la garde... " Ouf, j'ai un jean's et une culotte dans la voiture !!

Il est donc arrêté juste avant le pallier du 4ème.
Il se retourne, me lance dans un sourire :
-enlève ton haut.
-Hein ???? !!!!!
-J'ai dit : enlève ton haut.

Dit-il en appuyant bien sur chaque syllabe.

-Non, y'a du monde partout. Et des judas à chaque porte d'entrée !!! Et puis, c'est pas comme si je n'étais pas entièrement nue en-dessous !!!!!!

Il me répond qu'il a décidé qu'il n'y aurait personne.

Et calmement, toujours en souriant... il m'explique :
-Tu as 2 alternatives. Soit tu l'enlèves immédiatement et tu te dépêches de monter. Soit, tu l'enlèves immédiatement et je prendrais soin de passer devant toi, et de sonner à chaque porte des paliers restants.

Deux mots me viennent à l'esprit "oh putain !!!"...

Et me voilà, debout dans l'escalier... à retirer mon haut. Je me cache avec. Il éclate de rire et me le retire des mains. Et d'un geste, ma fringue rejoint mon sac et ma jupe sur son épaule.

Et me voilà entièrement nue !

Il rit et me dit qu'on est arrivé, je n'ai pas d'autre palier à monter. Mais bon, il y a quand même une porte en face. Avec le judas qui va bien. Il prend tout son temps pour sortir la clé de sa poche, pour la glisser dans la serrure. Je le pousse, me colle à lui. Me cache, alors que je ne cache rien du tout. Il se retourne et me dit qu'il constate que j'ai maigris un peu. Il râle. Moi aussi, je râle. Punaise, il attend quoi pour l'ouvrir, cette porte de malheur !!!

Il s'arrête, la main sur la clé, et me dit qu'il va falloir que j'arrête de fondre. Je lui dis que je fais ce que je veux, qu'il reste largement de quoi faire ... et que de toutes manières, je ne faisais que perdre les kilos que j'avais pris ces derniers mois.

Et il est là, à prendre son temps... et je n'ose pas le bousculer, de peur de rester nue sur le palier encore plus longtemps.

Finalement, cette fichue porte s'ouvre et je me précipite à l'intérieur. Il éclate vraiment de rire et me dit que le palier en face, c'est sa tante et qu'il les a emmenées toutes les deux à un tournoi de belote et que c'est lui qui irait les rechercher plus tard. il n'y avait donc effectivement personne !

Je me pends à son cou... en lui murmurant que c'est pas cool d'avoir joué comme ça avec mes nerfs. Il me félicite, effectivement, je suis joueuse.

Qu'il me traite de menteuse, je ne lui dirais rien ....

Il me prend par la main et m'emmène au salon. Il s'affale dans un fauteuil. Je suis debout devant lui. Toujours rien d'autre que mes sandales aux pieds.  Il est assis, il me tient les mains, et m'observe. Diable que je suis mal à l'aise ! Et il est là, à me scruter, sans rien dire... et je suis là à me dandiner.

Il se lève. Et se déshabille en m'embrassant. Il va pour me faire un suçon dans le cou. Je le stoppe net et lui rappelle que j'ai un mari ! Il m'embrasse un sein et tente de lui faire subir la même peine que mon cou. Non, non, non...

Il sourit et me dit doucement : "arrête de toujours dire non"...

-Sinon quoi ?
-Toute nue dans l'escalier !
-oh non !!!

Il se rassied dans le fauteuil. Histoire de me cacher un peu, je me mets à genoux à ses pieds, il a les jambes écartées et je suis installée, à moitié assise entre ses jambes. On va papoter un moment, il va à nouveau s'excuser pour son silence, me disant que ça l'avait rendu "malade" mais que je n'avais laissé aucune trace pour être jointe autrement qu'avec mon numéro de portable. Qu'il ne savait même pas où je travaillais, où j'habitais, que j'avais déjà supprimé la fiche sur "entre-infidèles". Bref, une inconnue qui ne voulait pas qu'on la retrouve....

Le moment est tendre, il me parle en me caressant le cou, les joues, il tourne ses doigts dans mes cheveux... Je me mets à genoux. Je me tends vers lui. Un baiser, qui va durer une éternité. Et je me libère de sa bouche, pour approcher la mienne de son sexe qui se tend vers moi... qui m'a frôlé les seins pendant mes lèvres étaient sur les siennes.
Il me dit que rien que ça, ça lui avait beaucoup manqué, que ma bouche et ma langue font partie de celles qu'un homme n'oublie jamais.

Il va repousser en arrière, se lever... je me lève aussi. Il se met derrière moi, je suis face au fauteuil; Il est dans mon dos, ses mains vont partout. Douces. Il me mordille légèrement le cou, tout en prenant mes seins dans ses mains. Son sexe se fait pressant contre mes fesses. Il m'invite à m'appuyer sur le dossier du fauteuil. Et sa queue va chercher à passer entre mes fesses. Il me demande si j'aime ça, je lui réponds en rigolant que "non, j'aime pas !"... En guise de réponse, j'ai droit à une main qui s'abat sur une fesse.

-Pardon ?
-Oui, vienssssss !

Et il va se glisser après s'être protégé. Doucement, avec patience. Se souciant de savoir si ça va... Oui, ça va !

Et voilà un moment exquis... Je dois bien avouer qu'il en est le roi !

Et le roi, au bout de quelques minutes divines, râle de plaisir... juste au moment où mes doigts me font crier, moi aussi...

Afin que les battements de nos coeurs se calment, nous sommes tous les deux assis dans ce fauteuil. Je suis sur ses genoux, il attrape un plaid et me le met sur le dos. Il va être l'heure pour lui d'aller récupérer sa mère et sa tante. Il me demande si j'ai le temps de l'attendre chez lui. Non, je ne peux pas... j'ai dit à la maison que je ne rentrerai pas tard, que je serai là pour préparer le dîner.

En riant, il me dit que je l'agace avec mes "non".. !