Escapade alsacienne, côté Lorraine

 

Et voiilà, nous y sommes. C'est aujourd'hui. Nous avons fixé la date il y a longtemps et le temps donne maintenant l'impression d'avoir filé sans qu'on l'ai vu passer.

Je suis sur l'autoroute. Je vole vers toi. Au diable les radars. Je viens de t'appeler pour te dire que j'arrivais. Le gars du péage me souhaite une bonne après-midi. Oh oui ! L'après-midi s'annonce excellente ! J'ai mal au ventre. Je connais là le trac des artistes avant d'entrer sur scène. Ce mélange d'excitation et de trouille. Mais qui vous fait avancer, parce que cette adrenaline est un moteur... parce que cette adrénaline est bienfaisante, je la sens dans mon ventre, mes reins, même si j'ai réellement mal au ventre.

Vendenheim. Je sors. Je te vois. Mais ne m'avais-tu pas dit que ta voiture était grise ? J'ai dû mal comprendre, comme souvent. Je te fais coucou. Mais je sens que l'homme qui scrute son rétroviseur avec étonnement n'est pas le bon. Je ris toute seule. Je suis en train de me tromper de mec ! Je suis irrattrapable ! Le courageux s'enfuit. La blonde du jour, c'est fait ! Je ne te la raconterais pas celle-ci, je ne vais pas ruiner toute une réputation à la première rencontre ! Et te voilà ! A côté de moi. Et la voiture quand on est face à la bonne, on la voit bien grise !

 

Je te suis jusqu'à l'hôtel. Tu montes dans ma voiture sur le parking et je ne sais pas si tu remarques que je suis extrêmement heureuse de te voir enfin. Que tous nos échanges, toutes nos discutions arrivent à un nouveau tournant : tu viens de poser tes lèvres sur les miennes.

Notre chambre est au 2ème étage. Tu la trouves trop sombre et je ris intérieurement... pour moi elle ne l'est pas assez. Je préfèrerai mille fois que cette chambre soit plongée dans le noir total. Mais je ne pourrais pas voir ces yeux magnifiques. Ces yeux qui se rapprochent et me font fermer les miens.

 

Un baiser.

 

Doux. Langoureux. Il va durer de très longues minutes... Le temps qu'il nous faudra pour nous déshabiller mutuellement. Mais tu râles gentiment. J'ai enlevé mon string tombé sur mes chevilles trop rapidement, je ne t'ai pas laissé le soin de l'enlever toi-même ? Promis, la prochaine fois, je te le laisserai ! Je déboutonne ton jean's et moi, je ne râlerai pas ! Je te laisse te débrouiller tout seul ! :-)

 

Et ce baiser, nos caresses qui ne s'arrêtent plus. TU me guides, vers le lit qui est à côté de nous. Je me retrouve allongée. Tu viens sur moi, Tu feras connaissance avec mes seins et ta bouche sur mes tétons sensibles se fait douceur. Une caresse qui glisse sur ma peau. Et ta bouche revient sur la mienne. Ta barbe me pique le menton, ça me fait sourire... Mon menton ne le paiera que le lendemain, mais ça, je ne le sais pas encore. Et cette même bouche va glisser jusqu'à mes cuisses. Et encore cette douceur. Entre les jambes. J'avoue ne pas savoir combien de temps tout ça a duré. Mais, quand c'est long... c'est délicieux !... Et ces délices se sont certainement fait entendre sur tout l'étage de l'hôtel.

 

Tu me bascules sur le ventre, je me mets à genoux. Tu es derrière moi et tes mains et ta bouche partent à l'exploration de ces fesses que je te tends. Tu me dis en souriant que j'ai un cul que tu adores !... Et ta bouche va l'embrasser, tes mains vont le caresser, tes doigts vont l'explorer.... C'est délcieux. Je suis à quatre pattes, je pose ma tete sur le lit et je savoure...... Et je jouis, encore une fois...

 

Je me retourne et t'invite à venir à côté de moi. Tu es au bord du lit, à genoux à ton tour.... Ton magnifique pénis m'appelle ! Et ma bouche va venir lui dire bonjour, va l'embrasser... interminablement. J'aime... J'adore ! Et je joue, et je caresse, avec ma bouche, ma langue, mes mains... Et je  prends tout mon temps, et à chaque fois que tu recules légèrement pour ne pas me laisser te mener à la jouissance, je ralentis mes caresses. Et je reprends, un peu plus fort. Toujours inlassablement... Je te sens au bord de l'explosiion très souvent...et à chaque fois, tu râles tout doucement.....

 

Tu me remets en levrette... tu enfiles un préservatif caché dans une de tes poches... et te voilà à t'enfoncer en moi. C'est étroit, et donc forcément, c'est divin. Tu me maintiens en me tenant fermement par les hanches. J'aime... Tu m'arraches des cris, tu es en moi et je vais t'entendre gronder... au moment où mes doigts vont me faire crier....

 

Je publie ce texte sans l'avoir terminé...

trop de temps s'est écoulé et je n'arriverai pas à le boucler... Je le change, je le reprends, je n'y arrive plus

Il y a eu d'autres moments de tendresse et je me demande si je ne suis pas en train de les mélanger....

 

PS privé jf : re-rencontre et re-menton ! rires