Boîte à souvenirs...

 

Celle-ci de lettre, ce n'est pas moi qui l'ai écrite...

Je ne suis pas à l'origine de ces mots magnifiques ! ...

Elle m'était destinée.

Il deviendra mon Guide.

Alors je vous la fais partager... 

 

        Ma Marie,

 

        Je suis là. Tu as attendu, longtemps, le léger bruit qu'a fait la porte en s'ouvrant puis en se refermant. Elle était restée non verouillée, cette porte, et ce ... "danger" avait augmenté les petits points d'angoisse et d'excitation qui ont émaillé ton corps et ton âme depuis que tu sais...

        Je suis venu. Plus d'écran, plus de virtuel, plus de "sécurité". Les mots vont exister, et cette pensée a fait plus d'une fois frissonner ta peau et rendu tes tétons de femme plus sensibles. Tu sais que je suis entré, que je vais dans quelques secondes deviner dans le clair-obscur tes formes abandonnées. Es-tu nue ou encore vêtue ? Es-tu couchée ou assise, à genoux ou debout, le dos tourné ou face à la porte ? Je n'en sais rien, et moi aussi, depuis le matin, ces pensées douces ont ému mon cerveau et rendu mon sexe d'homme plus dur et tendu que l'acier.

        Il fait doux, très doux, il fait tiède. La pièce est légèrement parfumée... Est-ce la senteur qui s'exhale de ta peau, ou ces fleurs savamment disposées ? Et ces quelques notes de musique qui s'égrènent dans le silence, d'où viennent-elles ? Il fait calme, tout autour, le monde s'agite en vain, court bruyamment, nous enveloppe d'une mélodie un peu sourde qui nous amuse... Que nous importe le monde ?

        La salle de bain m'accueille. Je prends mon temps, et cette attente silencieuse fait monter la tension qui éveille la chair fragile qui se niche entre tes cuisses, te fait appuyer plus fort la masse ronde et chaude de tes seins sur les draps où tu t'es blottie. C'est ainsi que tu as choisi de t'offrir, c'est cette vision que tu m'offres en premier : tes petites jambes serrées l'une contre l'autre , tes pieds nus, les deux globes blancs de tes fesses, la cambrure douce de tes reins et de tes hanches, les bras déployés de part et d'autre du lit, les yeux bandés...

        Il fait à la fois jour et nuit, quelques rayons couleur pastel éclairent faiblement ton corps de femme, ton corps nu....

        Ma voix retentit soudain. Je lis l'une de tes lettres, la plus sensuelle, la plus folle, la plus amoureuse. Tu restes muette, mais je vois tes cuisses bouger, tout doucement. Suis-je nu moi aussi ? Ma main se pose sur la fermeté arrondie du haut de tes fesses... Un courant électrique te parcourt. Tu attendais une caresse très douce, mais mes doigts impérieux s'immiscent au contraire dans la fente sombre qui plonge, mystérieuse... un gémissement sourd, tes cuisses s'écartent d'un coup. Je retire ma main et je me remplis les yeux la fente charnue, lisse, obsène qui est le plus intime  et le plus merveilleux de Marie femme... De nouveau, ma main d'homme. Mon pouce sur ton anus, l'index le long des lèvres mouillées. Ma main qui se fait pressante, qui prend, explore, entre... puis remonte le long de la ligne de ton dos arqué, titille la peau de tes bras, couvre la peau de tes cuisses.

        Mes doigts te quittent.. Quelques secondes s'écoulent. J'attends que s'exprime ton désir, librement. Peut-être à son tour ta voix cristalline et chaude résonnera-t-elle soudain... Des mots, quels qu'ils soient, qui pénètreront mon âme encore plus sensuellement que ne opurrait le faire le sexe mâle le plus énorme dans le vagin le plus vierge... Des mots d'amour, d'accueil, d'offrande, ou des mots tout simples, ou peut-être encore une plaisanterie... Je ne veux rien savoir à l'avance, je veux découvrir, vivre chacune de ces secondes comme si elles devaient durer mille ans.

        Peut-être resteras-tu silencieuse et choisiras-tu de te livrer encore davantage, de replier tes cuisses sous ton ventre et de, lentement, relever ton corps, ouvrir encore plus ton intimité, livrée totalement et sans défense ni tabou à mon regard. Que tu es belle, ainsi, les bras tendus, tes seins lourds se balançant doucement... Veux-tu mes cuisses serrées contre les tiennes, mes bras tenant fermement tes hanches, mon ventre couché sur ton dos, mon pénis entièrement enfoncé au plus profond et au plus humide de toi ? Et à chaque coup de reins, tes bras tréssautent et faiblissent, tes halètements qui sont font plus gémissants, ta poitrine parcourue d'une onde qui la fait onduler, comme une vague qui déferle...

        Peut-être choisiras-tu de te retourner, d'enlever ton bandeau, de croiser tes yeux de femme amoureuse avec mes yeux d'homme, de découvrir tout doucement mon sexe droit et luisant, d'ouvrir tes lèvres et me dire "baise ma bouche" !

        Peut-être viendras-tu te réfugier entre mes bras, et ne plus bouger, et m'écouter te raconter à l'infini des choses insignifiantes, drôles, crues, amicales, tendres...

        Peut-être me diras-tu... "J'ai faim !" avec un grand éclat de rire...

       Peut-être seras-tu habillée et me diras-tu "je veux que tu te caresses et que tu te fasses jouir..." Ensuite, pendant que mon coeur se calme et que ma verge assouvie retombe, tu en profiterais pour me caresser de la tête aux pieds, juste pour le plaisir de voir ma virilité se redresser.

        Peut-être nous embrasserons-nous pendant des heures, sans pouvoir nous arrêter. Nous avons le temps.

       Peut-être auras-tu une chaîne brillante pendant entre tes seins, dont les tétons durs et gonflés seraient prisonniers d'une pince serrée, et auras-tu à la main un sexe d'homme toujours dur, que tu lécherais et que tu ferais glisser entre tes jambes, ce qui très vite te ferait crier de plaisir, sans même que je t'ai touchée...

        Peut-être me supplieras-tu de te prendre vite, de m'emparer de ton corps de fille abandonné, de te baiser avec force et violence, de faire tout ce qui me plaira, de faire aller ta bouche brutalement sur ma queue, de couvrir ton corps, d'ouvrir sans tendresse tes fesses serrées, de mouiller tes seins des jaillissements de mon sperme...

        Je t'aime, Marie. J'aime les surprises, j'aime que mon cerveau bande en même temps que mon sexe. J'aime l'idée que tu seras à moi et que je serai à toi. Je veux entendre les mots que tu gémis lorsque ta jouissance fait trembler ta peau. Je veux t'entendre dire "Ma chatte est à toi, prends, prends, mon amour..."

 

        Je veux que tu sois nue.

        Je veux voir tes yeux heureux, brillants, amoureux, doux.

        Je veux te voir offrir tout.

        Mais peu importe au fond. Tu seras là, et c'est le plus important.

 

        Baisers sur tes mains, ton anus et tes seins...